Homélies et autres réflexions
26 Avril 2020
Puissant ! Un poème en forme de septième art ! C’est un remake du film sud-coréen Miracle in Cell No 7 de Lee Hwan Gyeong, sorti en 2019 en Turquie.
Dès les premières scènes nous sommes conquis par Mémo (Aras Bulut İynemli) et Ova (Nisa Sofiya Aksongur), sans oublier la Mamie, qui a donné à Mémo son trésor le plus important : « Ne te sens pas inutile. Tu n’es différent d’aucun d’eux. Tu en as plus que tu ne le crois. Tu as un grand cœur… »
L’histoire de ce père porteur d’un handicap mental qui est obligé d’être séparé de sa fille, à cause d’un crime qu’il n’a pas commis, vient toucher les cordes sensibles de notre cœur car ce film parle d’amour, d’amitié, de courage, de simplicité mais surtout, de la puissance qui se dégage par la bonté du cœur. Et même s’il est émouvant, il n’est en rien triste. Au contraire, il dégage un bel optimisme face aux difficultés que la vie peut nous faire vivre.
Les plus sensibles, pleureront sûrement. Prévoyez donc quelques paquets de mouchoirs. Les moins sensibles seront certainement émus. Car l’interprétation des acteurs est impeccable. Les dialogues sont bien souvent profonds, tout en simplicité. Et la musique, porte le film tout au long. Nous sommes transportés dans la campagne turque, mais surtout, dans le cœur de l’homme, en ce qu’il porte de plus noble : sa capacité à aimer et à se laisser aimer, et donc, transformer !
Je ne peux que vous encourager à le regarder !
Disponible sur Netflix. Réalisation : Mehmet Ada Öztekin. Durée : 2h12. 13+
Bande annonce: https://www.youtube.com/watch?v=7tprnNc3JPk