1 Novembre 2025
/image%2F2381903%2F20251101%2Fob_eb5ade_copia-de-celui-d-entre-vous-qui.jpg)
Pauvres, affligés, affamés de justice, persécutés...
voici ceux que le monde considère comme ratés.
Aucun d’eux n’a eu la brillante occasion d’être plus, de faire plus, d’avoir plus.
Car pour beaucoup, « vaut celui qui possède, qui peut et qui compte ».
Et dans cette lecture superficielle de la vie,
on juge comme malheureux ceux qui ne montrent pas une réussite apparente.
Et cela, depuis les débuts de l’humanité.
Mais voilà que Jésus vient,
et Il dit à ceux que nous considérons malheureux :
Bienheureux !
C’est une révolution des valeurs.
Dans la bouche de Jésus, ce mot n’est pas une consolation facile,
ni une invitation à la résignation.
Non.
Quand Jésus proclame les Béatitudes,
Il s’adresse au peuple rejeté, à l’humanité blessée et opprimée.
Et Il affirme :
cette existence vaut la peine, malgré tout,
car il y a une promesse.
À ceux que l’on dit « ratés »,
Il manifeste sa tendresse,
Il rend la dignité,
Il remet entre leurs mains la charte du Royaume.
Et tout ce qu’Il affirme ici,
Il le vit dans sa passion, sa mort et sa résurrection.
Crucifié, Jésus est le pauvre,
l’affligé,
le persécuté.
Mais Il est aussi le doux,
le miséricordieux,
le cœur pur.
Et en ressuscitant,
Il ouvre pour nous les portes du Royaume,
où nous trouverons la consolation,
serons rassasiés
et deviendrons héritiers de la Terre promise.
Les Béatitudes, frères et sœurs,
sont la carte d’identité du Fils —
et de tous ceux qui, par Lui, deviennent enfants de Dieu.
Quand l’Église fait mémoire des saints,
elle nous rappelle que les vrais ratés
ne sont pas ceux que le monde désigne ainsi.
Les saints sont ceux qui ont eu le courage d’adhérer au plan de Dieu,
de Le reconnaître comme Créateur et Père,
digne de louange et d’adoration,
et de reconnaître dans chaque être humain
un frère, un compagnon de route, un enfant de Dieu.
Ainsi, lorsque Jésus proclame les Béatitudes du haut de la montagne,
Il nous invite à gravir cette montagne pour Le rencontrer.
Et à ne pas y aller seuls.
Aller vers Lui,
c’est ouvrir son cœur pour accueillir l’autre,
comme le dit le psaume :
« Qui montera sur la montagne du Seigneur ?
Celui qui a le cœur pur et les mains innocentes. »
Car celui qui est saint entraîne avec lui
tous ceux avec qui il partage la même humanité.
Et l’Apocalypse nous révèle
« une foule immense, que nul ne pouvait compter,
de toutes nations, tribus, peuples et langues,
debout devant le trône et devant l’Agneau ».
Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation,
et qui sont restés debout.
Être debout,
c’est le signe du peuple ressuscité.
C’est la marque de ceux qui savent que Dieu ne trompe pas.
Le vrai échec, frères et sœurs,
n’est pas d’être pauvre, affamé ou affligé.
Le vrai échec,
c’est de fermer son cœur à l’amour,
de refuser la miséricorde,
et d’ouvrir la porte à la haine, à l’indifférence, au jugement.
Nous sommes le peuple de Dieu.
Nous sommes les enfants de Dieu.
Regardons-nous avec sincérité.
Sommes-nous capables d’aider celui qui a faim ?
De consoler celui qui pleure ?
D’apaiser celui qui souffre ?
Si nous le faisons,
nous marchons sur le chemin de la sainteté.
Nous gravissons la montagne sainte.
Et si nous vivons ainsi,
même si le monde nous considère comme des ratés,
nous resterons debout devant le trône de l’Agneau,
car nous serons vraiment le peuple saint de Dieu.
Nous vivrons une vie authentique et vraie,
non parce que nous possédons ceci ou cela,
mais parce que nous vivons déjà, dès aujourd’hui,
la vraie béatitude :
être de Dieu et être avec Dieu.
----
Traduit du portugais avec l'IA